A peine entamé, le mandat 2019-2024 ressemble déjà à ceux qui l’on précédé. Les démissions et les défections et les retournements de vestes semblent devenus des constantes de la politique tunisienne. Pour la seule journée d’hier, deux démissions ont été constatées.
D’abord Zied Laâdhari, un moment pressenti comme le candidat d’Ennahdha à la présidence du gouvernement. Il jette l’éponge et annonce sa démission de toutes les structures du parti et déclare « ne plus être concerné par un quelconque poste au sein du parti ».
De manière très claire, l’ex-ministre à la parole généralement avare, estime ne plus être d’accord avec les choix politiques et les orientations générales du parti auquel il a adhéré alors qu’il n’avait encore que 16 ans.
Zied Laâdhari née dans une famille qui a toujours milité en faveur d’Ennahdha, va même jusqu’à dire que les choix qui ont été faits par les hauts dirigeants d’Ennahdha sont en contradiction avec la volonté des électeurs.
La deuxième démission, est celle, plus personnelle, de Jemmali Bedhwafi, député de l’Union Populaire Républicaine, qui a annoncé son retrait du parti, suite à des « désaccords profonds » avec le fondateur du parti et ex-candidat à la présidentielle Lotfi M’raihi.
Bedhwafi assure néanmoins continuer à assurer son mandat de député, « pour mener à bien la mission pour laquelle on m’a élu. »
